Loin du château de notre imaginaire, le château blanc désigne une grande bâtisse, une grosse maison bourgeoise au cœur d’une propriété d’une douzaine d’hectares. Pour autant, ce centre culturel communal ne manque pas de cachet.
Située rue de Linselles, cette demeure fut bâtie en 1910 à la demande de la famille Derville. Elle est de style « néo-classique » avec un porche à colonnes toscanes. Elle sera réquisitionnée par les allemands dès 1914 en tant qu’hôpital de campagne nommé : le « Lazaret ». Pour l’anecdote, Adolf Hitler y a été soigné dans la nuit du 13 au 14 octobre 1918 et y reste jusqu’à l’Armistice en convalescence. Max Beckmann y fut infirmier.
Alphonse Dalle-Dumont rachète la demeure en 1919 et fait déplacer le cimetière allemand qui se trouvait dans le parc. La ville fit l’acquisition de ce château blanc en 1972 à condition que le lieu abrite des activités culturelles, éducatives et sociales. Propriété communale depuis lors, le château est effectivement devenu le lieu souhaité par la famille.
L’agrément du site et la disposition des pièces en font un endroit idéal pour les soirées culturelles, pour les réceptions ou pour les expositions. Certaines associations locales y travaillent en permanence : les ateliers d’arts plastiques, l’école de danse ou le fil et la guinde, structure intercommunale de développement culturel. Le rez-de-chaussée reste cependant le cadre de manifestations culturelles locales : expositions des artistes locaux.
Autour du Château vous trouverez un superbe parc d’une douzaine d’hectares, dont huit entièrement boisés à l’ouest planté de toutes sortes d’essence d’arbres : chênes, ormes, frênes, merisiers, etc. Le parc attire de nombreux promeneurs.
Les visiteurs apprécient le calme qui y règne, se détendent au bord de l'étang ou encore s’arrêtent longuement devant le panorama sur la plaine des Flandres. Derrière le château, un peu à l’écart, une fermette du XVIIIe siècle a été restaurée. Aujourd’hui, elle abrite le siège de l’association "Hier Wervicq" qui gère le musée des petits métiers de la ferme. Pour évoquer la vie quotidienne des journaliers agricoles, les bénévoles de cette association ont reconstitué des scènes d’intérieur avec des mannequins en costume d’époque. Ils présentent également tout un ensemble d’objets agricoles anciens : semoirs, barattes, charrues… Le grenier de l’étable voisine abrite une collection d’animaux naturalisés.
À proximité de la fermette vous pourrez également visiter le petit parc animalier entretenu par l’association.